Foire aux questions

Nos médecins et spécialistes répondent à vos questions

* La préparation à l’intervention

Avoir d’autres maladies, en plus de son obésité, peut-il empêcher l’opération ?

Il existe des contre-indications à l’intervention telles que les addictions (drogues, alcool…) les pathologies psychiatriques non stabilisées par exemple.
Les maladies associées à l’obésité telles que diabète, hypertension n’empêchent pas une intervention et peuvent même être améliorées après l’intervention.
Un bilan exhaustif personnalisé sera réalisé de façon systématique pour déterminer si l’intervention est réalisable.

Je fume. Est-ce un problème ?

Oui, le tabagisme est responsable d’une augmentation du risque post-opératoire, en particulier du risque de fistule (fuite digestive), de mauvaise cicatrisation et de pathologie pulmonaire.
Il est donc essentiel de démarrer les démarches en vu d’un sevrage tabagique dans la période pré-opératoire

Comment choisir le type d’intervention ?

Le choix de la technique chirurgicale est pris en concertation avec le patient, le chirurgien et l’équipe multidisciplinaire. Il existe des contre-indications spécifiques à chaque intervention. Les résultats attendus ainsi que les complications sont différentes en fonction de l’intervention retenue.

Au bout de combien de temps la perte de poids maximale est-elle atteinte ?

La perte de poids est en général rapide sur les 6 mois post-opératoire, puis se poursuit de façon moins forte jusqu’à environ 12 mois après l’intervention. Le poids se stabilise ensuite sur les 3 années suivant la chirurgie.
La perte d’excès de poids est variable en fonction de l’intervention.

Peut-on reprendre du poids après la chirurgie ?

Il est courant de constater une reprise de poids de 10 à 20% après 1 an, qui se stabilise par la suite, à condition de respecter les règles diététiques et de maintenir une activité physique régulière et adaptée

Quel est le taux d’échec et à quoi sont-ils dus ?

Le taux d’échec immédiat (pas de perte de poids) est faible, environ 5%, et souvent du à un problème diététique ou chirurgical.
Un échec à long terme (reprise de poids) est plus fréquent, souvent en lien avec de mauvais comportements alimentaire ou une activité physique insuffisante.

Quels sont les examens à faire avant l’intervention ?

En règle générale, il est nécessaire de réaliser:
– un bilan sanguin, à la recherche de carences nutritionnelles et pathologie métaboliques (diabète, hypercholestérolémie..)
– Une fibroscopie gastrique
– Une échographie abdominale
– Une consultation pneumologique pour recherche d’une apnée du sommeil
– Une consultation cardiologique
– Une consultation psychiatrique

Quelle est la durée de la période pré-opératoire ?

Une période de 6 mois minimum après la première consultation spécialisée (chirurgien ou nutritionniste) est nécessaire pour faire un bilan de votre santé, la préparation à l’intervention, et permettre à l’équipe de vous proposer une prise en charge adaptée.

* L’intervention et l’hospitalisation

Dans quel type de service vais-je être hospitalisé(e) ?

L’hospitalisation se déroule dans le service de chirurgie digestive. Sauf cas particulier, il n’est pas nécessaire de vous hospitaliser dans un secteur de surveillance continue.

Quand pourrai-je me lever après l’intervention ?

En général, nous vous demanderons de vous lever dès le soir même. La déambulation est possible (et recommandée) dès le premier jour post-opératoire.

Est-ce douloureux ?

L’intervention par coelioscopie ainsi qu’une anesthésie adaptée permettent de rendre cette intervention peu douloureuse. Les douleurs résiduelles sont habituellement traitées avec des antalgiques simples tels que paracétamol ou ibuprofène.

L’intervention laisse-t-elle des cicatrices ?

En coelioscopie, les cicatrices (environ 5 ou 6) seront de l’ordre de 1 à 2 cm.

Aurai-je une sonde dans le nez après l’intervention ? Un drain ?

Il n’est pas nécessaire de poser une sonde gastrique, urinaire ou de drain, en dehors de cas particulier ou de complications.

Quand vais-je pouvoir manger et boire à nouveau ?

Nous vous demandons de boire dès le soir même, en petite quantité.
La réalimentation est reprise dès le lendemain de l’intervention

Faut-il apporter à l’hôpital mon appareil pour le syndrome d’apnées du sommeil ?

Oui, si vous présentez un syndrome d’apnée du sommeil appareillé il vous sera demandé d’apporter votre appareil.